Les prix flambent dans la plupart des grandes villes

Rennes, Nantes, Dijon, Lille, Toulouse : dans la plupart des grandes villes régionales, les prix continuent de grimper… malgré la crise épidémique.

On ne connaît pas encore tous les effets du confinement sur les prix de l’immobilier. Mais une chose est sûre : sur un an, la plupart des grandes capitales régionales ont connu une forte augmentation de leurs tarifs. Selon la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), sur les dix plus grandes villes du pays (hors Paris), l’envolée a atteint 4,4% en moyenne. Parmi les villes où l’inflation est la plus forte : Rennes, dont le prix du mètre carré a augmenté en moyenne de 6,5% en douze mois ; Paris (+6,4%), et surtout Toulouse, qui enregistre 8,4% de hausse sur un an !

“La plupart des professionnels que nous avons interrogés tablent sur une stabilité des prix dans les six prochains mois”, rapporte Jean-Marc Torrollion, le président de la Fnaim. Bref : malgré le confinement, la baisse des prix qu’auraient éventuellement pu espérer certains acheteurs n’a pas encore été constatée dans les grandes villes. A l’opposé, dans les zones rurales, les prix ont baissé en moyenne 0,7% sur un an.

Quelques exceptions notables

Néanmoins, toutes les villes ne sont pas logées à la même enseigne. A Rouen, par exemple, la Fnaim enregistre des prix de ventes en baisse de 0,4% en moyenne sur ces douze mois. Le même constat de baisse s’établit aussi à Caen (-0,1% sur douze mois), ou au Mans (-2,3%). La hausse des prix a également été contenue à Mulhouse (+0,4% en moyenne sur un an), Grenoble (+0,5%) ou encore Montpellier (+1,3%).

 

Source: Capital 30/06/2020

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